<blockquote class="postcontent restore"> LA NOMENCLATURE ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES DANS LE NOUVEAU SCF en Algérie
NOMENCLATURE ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES
Chaque entité établit au moins un plan de comptes qui doit être adapté
à sa structure, son activité, et ses besoins en information de gestion.
Le compte est la plus petite unité retenue pour le classement et
l’enregistrement des mouvements comptables.
les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées classe. Il existe deux catégories de classe de comptes :
- des classes de comptes de situation
- des classes de comptes de gestion
Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par des
numéros à deux chiffres ou plus, dans le cadre d’une codification
décimale.
Un résumé du plan de comptes présentant pour chaque classe la liste des
comptes à deux chiffres constitue le cadre comptable dont l’application
est obligatoire pour toutes les entités quelle que soit leur activité
et quelle que soit leur taille sauf dispositions spécifiques les
concernant. A l’intérieur de ce cadre, les entités ont la possibilité
d’ouvrir toutes les subdivisions nécessaires pour répondre à leurs
besoins.
Une nomenclature de comptes à trois chiffres ou plus correspondant à
une ventilation des charges par nature est également proposée.
Les opérations relatives au bilan sont réparties en cinq classes de comptes qualifiées de comptes de bilan.
Le cadre comptable de ces comptes de bilan est le suivant :
Classe 1 Comptes de capitaux
10 Capital, réserves et assimilées
11 Report à nouveau
12 Résultat de l’exercice
13 Disponible
14 Disponible
15 Provisions pour charges – passifs non courants
16 Emprunts et dettes assimilés
17 Dettes rattachées à des participations
18 Comptes de liaison des établissements et sociétés
En participation
19 (disponibles)
- Classe 2 Comptes d’immobilisations
20 immobilisations incorporelles
21immobilisations corporelles
22 immobilisations mises en concession
23 Immobilisations en cours
24 (disponible)
25 (disponible)
26 Participations et créances rattachées à des participations
27 Autres immobilisations financières
28 Amortissement des immobilisations
29 Pertes de valeur des immobilisations
- Classe 3 Comptes de stocks et en-cours
30 (disponible)
31 Matières premières et fournitures
32 Autres approvisionnement
33 En-cours de production de biens
34 En cours de production de services
35 Stocks de produits
36 (disponible)
37 Stocks de marchandises
38 Stocks à l’extérieur (en cours de route, en dépôt
Ou consignation)
39 Pertes de valeur des stocks et en cours
- Classe 4 Comptes de tiers
40 Fournisseurs et comptes rattachés
41 Clients et comptes rattachés
42 Personnel et comptes rattachés
43 Organismes sociaux et comptes rattachés
44 Etat, collectivités publiques, organismes internationaux
45 Groupes et associés
46 Débiteurs et créditeurs divers
47 Comptes transitoires ou d’attente
48 Provisions passifs courants - charges ou produits
Constatés d’avance
49 Pertes de valeur des comptes de tiers
- Classe 5 Comptes financiers
50 Valeurs mobilières de placement
51 Banques, établissements financiers et assimilés
52 Instruments de trésorerie
53 Caisse
54 Régies d’avance et accréditifs
55 (disponible)
56 (disponible)
57 (disponible)
58 Virements internes
59 Pertes de valeur sur actifs financiers courants
Les opérations relatives au compte de résultat sont réparties en deux classes de comptes qualifiées de comptes de gestion.
Le cadre comptable de ces comptes de gestion est le suivant :
- Classe 6 Comptes de charges
60 Achats consommés
61 Services extérieurs
62 Autres services extérieurs
63 Impôts, taxes et versements assimilés
64 Charges de personnel
65 Autres charges opérationnelles
66 Charges financières
67 Charges extraordinaires
68 Dotations aux amortissements et aux provisions
69 Impôts sur les bénéfices et assimilés
- Classe 7 Comptes de produits
70 Ventes de produits fabriqués, de marchandises
Et prestations de services
71 Production stockée (ou déstockage)
72Production immobilisée
74 Subventions d’exploitation
75 Autres produits opérationnelles
76 Produits financiers
77 Produits extraordinaires
78 Reprise sur provisions et pertes de valeur
79 (disponible)
Les classes 0, 8 et 9 non utilisées au niveau du cadre comptable
peuvent être utilisés librement par les entités pour le suivi de leur
comptabilité de gestion, de leurs engagements financiers hors bilan, ou
d’éventuels comptes spéciaux qui n’auraient pas leur place dans les
comptes de classes 1 à 7.
Un suivi permanent des engagements financiers hors bilan constitue une
obligation ; la situation de ces engagements en fin de période doit
figurer dans l’annexe des états financiers
Présentation des états financiers dans le Nouveau Système Financier & Comptable Algérien 2009
Le nouveau plan comptable
Présentation des états financiers
Références : Décret exécutif n° 08-156 du 20 Joumada El Oula 1429
correspondant au 26 mai 2008 portant application des dispositions de la
loi n° 07-11 du 15 Dhou El Kaada 1428 correspondant au 25 novembre
2007 portant système comptable financier.
Toute entité entrant dans le champ d’application du présent règlement doit établir annuellement des états financiers.
- Les états financiers des entités autres que les très petites entités comprennent :
- un bilan,
- un compte de résultat,
- un tableau des flux de trésorerie,
- un tableau de variation des capitaux propres,
- une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’informations au bilan et au compte de
résultat.
- Les considérations à prendre en compte pour l’élaboration et la
présentation des états financiers découlent du Cadre Conceptuel du SCE.
Les états financiers sont l’aboutissement d’un processus de traitement
de nombreuses informations et requièrent des travaux de simplification,
de synthèse et de structuration.
Ces informations sont collectées, analysées, interprétées, résumées et
structurées au travers d’une agrégation présentée dans les états
financiers sous forme de rubriques et de totaux. L’étendue de Le
principe d’importance significative détermine l’étendue de cette
agrégation, ainsi que l’équilibre entre :
i. les avantages procurés aux utilisateurs par la diffusion d’une
information détaillée,
ii. les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette
information que pour l’utiliser.
- Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des
dirigeants de l’entité et sont émis dans un délai maximum de six mois
suivant la date de clôture de l’exercice. Ils doivent être distingués
des autres informations éventuellement publiées par l’entité.
Chacun des composants des états financiers doit être clairement
identifié et les informations suivantes doivent être mentionnées de
façon précise :
I. dénomination sociale et nom commercial de l’entité présentant les
états financiers,
ii. nature des états financiers (comptes individuels, comptes
consolidés ou comptes combinés),
iii. date de clôture,
iv. monnaie de présentation et niveau d’arrondi.
D’autres informations permettant d’identifier l’entité doivent également être mentionnées :
V. adresse du siège social, forme juridique, lieu d’activité et pays
d’immatriculation,
vi. principales activités et nature des opérations effectuées,
vii. nom de la société mère et éventuellement dénomination du groupe
auquel est rattachée l’entité,
viii. nombre moyen d’employés au cours de la période.
- Les états financiers sont obligatoirement présentés dans la monnaie nationale.
Les montants figurant sur les états financiers peuvent être arrondis au millier d’unités.
- Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer des comparaisons avec l’exercice précédent. Ainsi :
- chacun des postes de bilan, compte de résultat et tableau de flux de
trésorerie comporte l’indication du montant relatif au poste
correspondant de l’exercice précédent,
- l’annexe comporte des informations comparatives sous forme narrative descriptive et chiffrée.
Lorsque par suite d’un changement de méthode d’évaluation ou de
présentation un des postes chiffrés d'un état financier n’est pas
comparable à celui de l’exercice précédent, il est nécessaire d’adapter
les montants de l’exercice précédent afin de rendre la comparaison
possible.
L’absence de comparabilité (du fait d’une durée d’exercice différent ou
pour toute autre raison), le reclassement ou les modifications
apportées aux informations chiffrées de l’exercice précédent pour les
rendre comparables sont expliqués dans l’Annexe.
Chapitre 2 - Le bilan
- Le bilan décrit séparément les éléments d’actif et les éléments de
passif. Il fait apparaître de façon distincte au moins les rubriques
suivantes lorsqu’il existe des opérations concernant ces rubriques :
- A l’actif :
• les immobilisations incorporelles,
• les immobilisations corporelles,
• les participations,
• les actifs financiers,
• Les actifs d’impôt,
• les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges constatées d’avance),
• les stocks,
• la trésorerie positive et équivalents,
- Au passif :
• Les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après
la date de clôture, en distinguant le capital émis (dans le cas de
sociétés), les réserves, le résultat net de l’exercice et les autres
éléments.
• les fournisseurs et autres créditeurs,
• Les passifs d’impôt,
• Les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance)
• les passifs à plus d’un an à l’origine portant intérêt,
• Les passifs à moins d’un an
• La trésorerie négative et équivalente
- La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit
faire ressortir la distinction entre éléments courants et éléments non
courants.
- D’autres informations figurent au bilan ou dans l’annexe :
• Description de la nature et de l’objet de chacune des réserves,
• part à plus d’un an des créances et des dettes,
• montants à payer et à recevoir,
- de la maison mère,
- des filiales,
- des entités associées au groupe,
- des autres parties liées (actionnaires, dirigeants…)
• Dans le cadre des sociétés de capitaux, et pour chaque catégorie d’actions,
- nombre d’actions autorisées, émises, non entièrement libérées,
- valeur nominale des actions,
- évolution du nombre d’actions entre le début et la fin de l’exercice,
- nombre d’actions détenues par l’entreprise, ses filiales ou les entités associées,
- actions réservées pour une émission dans le cadre d’options ou de contrats de vente,
- droits, privilèges et restrictions éventuelles concernant certaines actions.
• Montant des distributions de dividendes proposées, montant des
dividendes privilégiés non comptabilisés (sur l’exercice et en cumul),
description des autres engagements financiers vis à vis de certains
actionnaires à payer et à recevoir.
- Le bilan des banques et des institutions financières assimilées
regroupe les actifs et les passifs par nature et les présente dans un
ordre correspondant à leur liquidité et exigibilité relative. En plus
des informations mentionnées aux articles précédents, il fait
apparaître au minimum :
A l’actif,
- la situation de trésorerie avec la banque centrale,
- les montants de bons du trésor et autres effets pouvant être mobilisés auprès de la banque centrale,
- les titres d’Etat et autres titres détenus à titre de placement,
- les placements auprès d’autres banques, les prêts et avances accordés à d’autres banques,
- les autres placements monétaires,
- les titres de placement.
Au passif,
- les dépôts reçus d’autres banques,
- les autres dépôts reçus du marché monétaire,
- les montants dus à d’autres déposants,
- les certificats de dépôts,
- les billets à ordre, lettres de change et autres passifs attestés par document,
- les autres fonds empruntés.
- Aucune compensation n’est possible entre un élément d’actif et un
élément de passif du bilan, sauf si cette compensation est effectuée
sur des base légales ou contractuelles, ou si dès l’origine il est
prévu de réaliser ces éléments d’actif et de passif simultanément ou
sur une base nette.
Ainsi un actif et un passif financier doivent être compensés et le solde net doit être présenté au bilan lorsqu’une entité :
- Dispose d’un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés,
- et envisage soit de les éteindre sur une base nette, soit de réaliser l’actif et d’éteindre le passif simultanément.
Chapitre 3 - Le compte de résultat
- Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par l’entreprise au cours de l’exercice. Il ne tient
pas compte de la date d’encaissement ou de décaissement. Il fait
apparaître, par différence, le résultat net de l’exercice :
bénéfice/profit ou perte.
- les informations minimales présentées au compte de résultat sont les suivantes :
• une analyse des charges par nature, permettant de déterminer les
principaux agrégats de gestion suivants : marge brute, valeur ajoutée,
excédent brut d’exploitation,
• Produits des activités ordinaires,
• Résultat opérationnel
• Produits financiers et charges financières,
• Charges d’impôt sur le résultat,
• Résultat des activités ordinaires,
• Eléments extraordinaires (produits et charges),
• Résultat net de la période avant distribution.
• Pour les sociétés par actions, résultat net par action
Dans le cas de compte de résultat consolidé :
• La quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des
coentreprises consolidées selon la méthode de mise en équivalence,
• la part des intérêts minoritaires dans le résultat net.
- les autres informations minimales présentées soit au compte de
résultat, soit dans l’annexe en complément du compte de résultat, sont
les suivantes :
• Une analyse des produits des activités ordinaires
• Les agrégats de gestion : marge brute, valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation
• le montant des impôts, taxes et versements assimilés,
• Le montant des dotations aux amortissements et pertes de valeur concernant les immobilisations incorporelles,
• Le montant des dotations aux amortissements et pertes de valeur concernant les immobilisations corporelles,
• Le montant des charges de personnel,
• pour les sociétés par actions, le montant des dividendes par action votés ou proposés et le résultat net par action.
Les entreprises ont également la possibilité de présenter dans l’annexe
un compte de résultat par fonction ; elles doivent alors utiliser en
plus d’une nomenclature des comptes de charges et de produits par
nature, une nomenclature des comptes par fonction adaptée à leur
spécificité et à leur besoin.
- Les produits et charges résultant de l’activité ordinaire qui sont
d’une taille, d’une nature ou d’une incidence telles qu’ils nécessitent
d’être mis en évidence pour expliquer les performances de l’entité pour
la période sont présentés sous des rubriques spécifiques du compte de
résultat (exemple : coût de restructuration, dépréciation
exceptionnelle des stocks, coûts résultant d’un abandon partiel
d’activité…).
- Le résultat extraordinaire résulte de produits et charges
correspondants à des événements ou à des transactions clairement
distincts de l’activité ordinaire de l’entité et présentant un
caractère exceptionnel (tels qu’expropriations, catastrophes naturelles
et imprévisible).
- Le compte de résultat des banques et des institutions financières
assimilées regroupe les produits et charges par nature et indique les
montants des principaux types de produits et de charges. Nonobstant les
réglementations spécifiques relatives à ce secteur d’activité, le
compte de résultat ou l’annexe de ces entités présente :
- les produits d’intérêts et assimilés,
- les charges d’intérêts et assimilées,
- les dividendes reçus,
- les honoraires et les commissions perçus,
- les honoraires et les commissions versés,
- les produits nets résultant de la cession de titres, par catégorie de titres,
- les charges et produits relatifs aux opérations de change,
- les autres produits d’exploitation,
- les pertes sur prêts et avances accordés et non récupérables,
- les charges d’administration générale,
- les autres charges d’exploitation
- Des Les éléments de produits et de charges doivent être compensés, et le solde net doit être présenté au compte de résultat,
- S’ils sont liés à des actifs et des passifs qui doivent eux-mêmes
faire l’objet d’une compensation conformément aux dispositions de
l’article 155.
- S’ils résultent d’un ensemble de transactions ou d’évènements
identiques ou similaires et que leur importance, leur nature ou leur
incidence ne nécessite pas une information séparée (exemple : profits
et pertes sur instruments financiers détenus dans un portefeuille de
transactions).
- Si une telle compensation est imposée ou autorisée par la
réglementation (exemple : profits et pertes dégagés sur la sortie
d’actifs non courants, conformément à l’article 59 ter, ou opérations
de couverture de change telle que prévues à l’article 138).
- Le résultat doit tenir compte des charges ou des produits qui ont
pris naissance au cours de l’exercice ou au cours d’un exercice
antérieur même s’ils sont connus entre la date de clôture de l’exercice
et celle de l’établissement des états financiers.
Ainsi les événements survenus postérieurement à la date de clôture mais
liés à des circonstances existant à la date de clôture doivent donner
lieu à des ajustements dans la mesure où ils contribuent à fournir des
informations permettant une meilleure estimation des actifs ou passifs
existant à la clôture de l’exercice.
Chapitre 4 - Le tableau des flux de trésorerie (méthode directe et indirecte)
- Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux
utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la capacité
de l’entreprise à générer de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie, ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de
trésorerie.
- Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties
de disponibilités intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
• Flux générés par les activités opérationnelles (activités qui
génèrent des produits et autres activités non liées à l’investissement
et au financement)
• Flux générés par les activités d’investissement (décaissements sur
acquisition et encaissements sur cession d’actifs à long terme),
• Flux générés par les activités de financement (activités ayant pour
conséquence de modifier la taille et la structure des fonds propres ou
des emprunts)
• flux de trésorerie provenant des intérêts des dividendes, présentés
séparément et classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans
les activités opérationnelles, d’investissement ou de financement.
- Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont
présentés soit par une méthode directe soit par une méthode indirecte.
- la méthode directe consiste
- à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de
trésorerie brute (clients, fournisseurs, impôts…) afin de dégager un
flux de trésorerie net,
- à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôt de la période considérée.
- la méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de l’exercice en tenant compte :
- des effets des transactions sans influence sur la trésorerie
(amortissements, variations clients, stocks, fournisseurs…)
- des décalages ou des régularisations (impôts différés…),
- des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ou de financement (plus ou moins values de cession….).
- Les disponibilités correspondent :
- aux liquidités, qui comprennent les fonds en caisse et les dépôts à
vue (y compris les découverts bancaires remboursables à la demande et
autres facilités de caisse),
- aux quasi liquidités détenues afin de satisfaire les engagements à
court terme (placements à court terme très liquides facilement
convertibles en liquidités et soumis à un risque négligeable de
changement de valeur).
Les flux de trésorerie suivants peuvent être présentés pour un montant net :
- les liquidités ou quasi liquidités détenues pour le compte de clients,
- les éléments dont le rythme de rotation est rapide, les montants élevés et les échéances courtes.
Chapitre 5 - L’état de variation des capitaux propres
- L’état de variation des capitaux propres constitue une analyse des
mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux
propres de l’entité au cours de l’exercice.
Les informations minimales à présenter dans cet état concernent les mouvements liés :
ix. au résultat net de l’exercice,
x. aux changements de méthode comptables et aux corrections d’erreurs
fondamentales dont l’impact a directement été enregistré en capitaux
propres,
xi. aux autres produits et charges enregistrés directement dans les
capitaux propres,
xii. aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…)
xiii. aux distributions de résultat et affectations décidées au cours
de l’exercice.
Chapitre 6 - L’annexe
- L’annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors
que ces informations présentent un caractère significatif ou sont
utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états
financiers :
- les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la
comptabilité et l’établissement des états financiers (la conformité aux
normes doit être précisée, et toute dérogation doit être expliquée),
-
- les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension
du bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et
de l’état de variation des capitaux propres,
- les informations concernant les entités associées, filiales ou
société mère ainsi que les transactions ayant éventuellement eu lieu
avec ces entités ou leurs dirigeants : nature des relations, types de
transaction, volume et montant des transactions, politique de fixation
des prix concernant ces transactions.
- les informations à caractère général ou concernant certaines
opérations particulières nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
Une liste des informations qui doivent figurer dans l’annexe est proposée en annexe (modèle d’états financiers).
- Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une
présentation organisée. Chacun des postes du bilan, du compte de
résultat, du tableau des flux de trésorerie et du tableau de
financement doit renvoyer à l’information correspondante dans les notes
annexes.
- Si des événements se produisent après la date de clôture de
l’exercice et n’affectent pas la situation de l’actif et du passif pour
la période précédant la clôture, aucun ajustement n’est nécessaire.
Cependant ces événements doivent faire l’objet d’une information dans
l'annexe s’ils sont d’une importance telle que leur omission pourrait
affecter les décisions prises par les utilisateurs des états financiers.
L’information doit alors préciser :
- la nature de l’événement,
- l’estimation de l’impact financier ou les raisons pour lesquelles l’impact financier ne peut pas être estimé.
- Les entités faisant appel public à l’épargne doivent fournir les
informations spécifiques nécessaires aux utilisateurs des états
financiers pour :
- comprendre les performances passées,
- évaluer les risques et la rentabilité de l’entité.
Dans ce cadre, elles doivent en particulier sur la base de leurs états
financiers consolidés fournir des informations concernant :
- les différents types de produits et services relevant de leur activité,
- les différentes zones géographiques où elles opèrent.
- Les entités amenées à publier des états financiers intermédiaires
sont tenues de respecter pour l’établissement de ces états la même
présentation éventuellement sous forme abrégée, le même contenu et les
mêmes méthodes comptables que ceux prévus pour les états financiers de
fin d’exercice.
</blockquote>