ابــن الاسلام إدارة المنتدى
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| موضوع: Les Philosophes Grèque/3- ARISTOTE الإثنين ديسمبر 27, 2010 2:29 am | |
| IV) ARISTOTE (384-322 av.J.C.)1) Sa vie et son œuvre Aristote naquit en Thrace en –384. Son père était le médecin de Philippe, roi de Macédoine. C’est peut-être lui qui lui donna le goût pour les sciences concrètes. Mais c’est à Athènes qu’il vint parfaire son éducation en suivant pendant vingt ans l’enseignement de Platon. Il devient un de ses élèves préférés et montra un goût profond pour l’acquisition de vastes connaissances, à tel point que Platon le surnommait « le liseur » et lui confia plus tard l’enseignement de la rhétorique. Aristote fut profondément influencé par la philosophie de Platon et son système se définit par rapport à celui de Platon, y compris dans ses oppositions, car les deux hommes avaient des tempéraments et des démarches opposés. A la mort de Platon, Aristote quitta Athènes pour se fixer à Amos comme conseiller du prince des lieux. Il fut ensuite appelé à la cour de Macédoine pour devenir le précepteur du jeune prince, le futur Alexandre le Grand. Sous la protection du roi Philippe, il y constitua le plus grand laboratoire de l’Antiquité, étudiant et classant la faune et la flore dans un esprit encyclopédique. En –335, il revint à Athènes, récemment soumise par la Macédoine, pour fonder son école, le Lycée, du nom d’un quartier de la ville. Comme il enseignait en se promenant, ses élèves furent appelés péripatéticiens ( de « péripatos » : promenade). A la mort d’Alexandre, en –323, il dut quitter Athènes pour fuir des réactions fortement antimacédoniennes. Peu de temps après, il mourut à Chalcis, en Eubée. Son œuvre était importante, mais les traités destinés à la publication sont perdus ; il ne nous reste que les notes de cours et les exposés à usage interne. Cela explique la difficulté pour connaître l’œuvre véritable d’Aristote. La cheville ouvrière de la transmission de son œuvre fut Cicéron qui, plus deux siècles après, rassembla ses œuvres et les publia. Platon, essentiellement tourné vers la morale, fut un théoricien ; Aristote, de tempérament pragmatique, essaya de classer et de décrire rigoureusement tous les champs de la connaissance, inaugurant ainsi la démarche encyclopédique. S’il est philosophe, il est aussi l’Erudit, le Savant. Chose nouvelle dans l’histoire des connaissances, il distingue nettement les différentes sciences jusque là confondues dans la philosophie. 2) Sa Métaphysique Aristote s’oppose nettement à Platon en affirmant la réalité du monde concret qui n’était pour Platon qu’un monde de reflets (le vrai monde étant celui des Idées). Cette partie de la pensée d’Aristote est assez difficile à cerner dans ses détails. Pour lui le corps est la matière – comme le matériau d’une statue est une « statue en puissance » -- et l’âme est la forme donnée au corps (eidos) -- comme la statue terminée est une « statue en acte ». Cette position de départ éclaire sa démarche dans tous les autres domaines, fondée sur l’observation, la description et le classement raisonné. 3) Le champ de la morale et de la politique Son traité de morale le plus important est l’Ethique à Nicomaque. Aristote l’aborde par une série de descriptions des mœurs aboutissant à des définitions et un classement réfléchi. Dans la définition des différentes vertus, Aristote, contrairement à Platon, s’intéresse aussi aux vertus sociales -- comme l’amabilité – prenant bien davantage compte des contingences concrètes . Comme Montaigne plus tard, sa préoccupation pour définir les vertus semble être le juste milieu, la difficile voie moyenne, entre l’excès et le manque, évitant de tomber dans l’un ou l’autre de ces vices opposés : ainsi dans le livre II de l’Ethique à Nicomaque, le courage est défini à mi-chemin entre la témérité et la lâcheté. Dans son œuvre politique, seuls nous restent les huit livres de la Politique ; toute la documentation préalable et les autres ouvrages sont perdus. Pour Aristote, l’homme étant un animal politique, l’idée même de Cité va de soi. Elle correspond à un besoin naturel de l’homme. Il critique la cité idéale de Platon, car selon lui la propriété et l’affection des individus les uns pour les autres sont les éléments nécessaires au bon fonctionnement de la Cité. Il distingue trois types de gouvernement :la monarchie, l’aristocratie, la république, qui, lorsque l’intérêt particulier prend le pas sur l’intérêt général, se muent en leurs correspondants corrompus, respectivement : la tyrannie, l’oligarchie, la démocratie. La répartition des trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire peut se combiner, dans chaque type de gouvernement, de manière différente. Le meilleur régime est, en politique aussi, celui qui emprunte la voie du juste milieu : sa constitution idéale est un mélange réaliste de démocratie et d’aristocratie. Là aussi, il s’oppose à l’idéalisme platonicien. 4) Les sciences Fidèle à son tempérament, Aristote s’est surtout intéressé à l’histoire naturelle et à la biologie. Il n’a cessé de mener des enquêtes avec ses disciples, observant les phénomènes naturels là aussi dans une perspective de classement. Les quelques titres qui nous sont parvenus en disent long sur l’éclectisme de ses recherches, dont les conclusions sont, certes, aujourd’hui dépassées, mais dont la démarche, innovante à cette époque, est fondatrice de bien des disciplines actuelles : « Du ciel », « Des météores », « Des crues du Nil » ; « Histoire des animaux », « Des parties des animaux » ; « Sur les couleurs », « Sur les plantes », et bien d’autres. 5) Rhétorique et littérature Ses traités de rhétorique et de poétique sont fondés eux aussi sur l’observation et le classement rigoureux des mécanismes et des ressorts du raisonnement (pour la rhétorique) et des genres littéraires (pour la poétique). Dans ces domaines son influence fut profonde. Il a ainsi forgé les outils encore actuels de la critique littéraire et de l’analyse des discours. Ainsi, c’est de lui que viennent les règles de la vraisemblance et de l’unité d’action sur lesquelles repose la grande tragédie classique du XVII° siècle. Ce qui est frappant chez Aristote, c’est l’alliance d’une diversité encyclopédique des savoirs et d’une unicité de la méthode appliquée dans tous ces savoirs, et cela constamment nourri d’un intérêt profond et sincère pour tout ce qui a trait à l’humain. La philosophie des Grecs ne s’arrête évidemment pas avec Aristote, mais les philosophes étudiés autour de la figure de Socrate demeurent les fondateurs de la pensée occidentale | |
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djamele7892 إدارة المنتدى
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| موضوع: رد: Les Philosophes Grèque/3- ARISTOTE الأربعاء فبراير 09, 2011 11:52 pm | |
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عاشق الريال مشرف عام
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