ابــن الاسلام إدارة المنتدى
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| موضوع: Les Philosophes Grèque/1-SOCRATE الإثنين ديسمبر 27, 2010 2:30 am | |
| Socrate (469-399 av.J.C.)
On ne peut évoquer le personnage de Socrate sans le comparer aux sophistes, dont il fut le contemporain, sophistes avec lesquels l’opinion de son époque l’amalgama mais auxquels en réalité il ne cessa de s’opposer. N’ayant lui-même rien écrit, sa pensée et sa vie ne nous sont connues qu’à travers les œuvres de trois auteurs. Dans sa comédie les Nuées, Aristophane le charge de tous les reproches que l’on pouvait faire aux sophistes. Ancien élève de Socrate, Xénophon dans son Apologie de Socrate et surtout le Banquet nous présente un personnage certainement assez proche de la réalité historique. Il est au centre de l’œuvre de Platon, son plus brillant disciple, qui reprend et prolonge la pensée de ce maître.
A la différence des sophistes, Socrate est athénien et ne quittera jamais sa ville. D’extraction modeste – son père est sculpteur et sa mère sage-femme -, il se tourne très vite vers la spéculation philosophique mais sans en tirer de rémunération, contrairement à ses rivaux. Il alliait en lui les contraires : la disgrâce et la négligence physiques et l’exigence et la beauté morales. Exhortant ses concitoyens à rejeter l’injustice, il a lui-même, au moins à deux reprises, refusé courageusement, voire au péril de sa vie, d’accomplir, en tant que magistrat et citoyen, des ordres qu’il jugeait injustes.
Comme les sophistes, Socrate se détourne de la recherche sur la construction de l’Univers, la jugeant inutile : son intérêt se porte sur le seul objet d’étude qui soit à la portée de l’esprit humain : l’homme, c’est-à-dire la nature humaine en général et l’être humain en particulier. C’est le sens qu’il donne à la célèbre formule de Delphes qu’il a faite sienne : « Connais-toi toi-même ». Mais cette seule formule contient aussi une autre signification : se connaître soi-même signifie aussi savoir discerner ce qui est bien de ce qui est mal, et c’est en cela que Socrate s’oppose aux sophistes, puisque sa recherche a pour but exclusif le domaine moral et qu’il s’attache surtout à définir des grandes notions morales comme la justice, la piété, le bien , le courage, la tyrannie, la tempérance, l’amitié… C’est en ce sens que l’on peut parler de « révolution socratique ».
Xénophon nous présente Socrate comme un homme pieux ; Platon, un personnage plus complexe dont la conception de la religion est probablement plus abstraite que celle de la plupart de ses contemporains mais qui se réclame tout de même des dieux traditionnels, notamment Apollon.
Sa méthode d’investigation est celle d’un incessant questionneur, passant au crible de l’interrogation toutes les habitudes de pensée ; mettant ainsi son interlocuteur face à ses contradictions et ses limites et lui montrant que la vraie sagesse consiste à reconnaître dans un premier temps son ignorance (« Je ne sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien ») pour se rendre capable ensuite de s’acheminer vers la difficile découverte de la vérité que chacun a en soi sans le savoir. C’est la « maïeutique », « art d’accoucher les esprits ».
Cette méthode très déstabilisante et qui, comme celle des sophistes, remettait en question les habitudes de pensée traditionnelles, lui valut des ennemis, d’autant plus qu’elle séduisait la fleur de la jeunesse athénienne. Socrate passe pour un subversif. Ceci explique la plainte déposée contre lui et qui le mena à la mort en –399. On retint contre lui deux chefs d’accusation : corrompre la jeunesse et ne pas croire aux dieux de la cité.
Il faut replacer son procès dans le contexte troublé de la défaite d’Athènes contre Sparte à la fin de la guerre du Péloponnèse et du difficile rétablissement de la démocratie après le gouvernement oligarchique des Trente dont le représentant le plus extrémiste, Critias, se trouvait, par malheur, être un ancien ami de Socrate et un penseur sophiste. C’est à cette occasion que Socrate montra une parfaite cohérence entre ses idées et ses actes et que son personnage acquit cette dimension prodigieuse qui en fit, une fois pour toutes, le modèle du Sage dans la cité.
En effet ayant refusé de choisir lui-même une condamnation même légère pour ne pas reconnaître sa culpabilité et ainsi renier ses idées, il exaspéra les jurés et fut condamné à la peine la plus lourde. Malgré les incitations de ses amis et de nombreuses complicités influentes dans la cité et dans la prison, par fidélité aux lois d’Athènes, et pour montrer que n’ayant rien commis de mal, il ne craignait pas la mort, il refusa de s’enfuir et but la ciguë en présence de ses disciples. « Socrate : « On peut du moins et l’on doit même prier les dieux pour qu’ils favorisent le passage de ce monde à l’autre ; c’est ce que je leur demande moi-même : puissent-ils m’exaucer ! » Tout en disant cela, il porta la coupe à ses lèvres, et il la vida jusqu’à la dernière goutte avec une aisance et un calme parfait. » (Platon, Phédon)
Ce philosophe de la parole, dernier du V° siècle, aura une influence féconde et durable sur tous les philosophes du IV° siècle, siècle de grand foisonnement intellectuel | |
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djamele7892 إدارة المنتدى
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| موضوع: رد: Les Philosophes Grèque/1-SOCRATE الأربعاء فبراير 09, 2011 11:53 pm | |
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عاشق الريال مشرف عام
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